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Titre de l’œuvre : Carrelage + Nucléaire
Date de l’œuvre : 1991 Technique : carreaux de faïence sur bois, verre, ruban signalétique Dimensions : 81 x 81 x 21,5 cm Collection Géotec, achat 2006 Localisation actuelle : |
La finitude, la mort hantent l’imaginaire de Jean-Pierre Raynaud (né en 1939 à Courbevoie). L’objet, extrait du quotidien et choisi pour son potentiel psychique, tient une place centrale dans son œuvre. Le carreau de céramique blanche quinze sur quinze, jointoyé de noir, qu’il utilise depuis le début des années 70, en est un élément récurrent au même titre que le pot de fleur souvent surdimensionné et coloré, rempli de ciment. Ce matériau banal sert de « toile de fond » à des compositions géométriques épurées et rigoureuses, où quelques couleurs dominent, blanc et noir, blanc et rouge, et où figurent des objets de fabrication industrielle, dont la nature évoque les dangers, la violence, la souffrance, la mort. Le processus esthétique mis en place par Raynaud dans ses assemblages froids, cliniques d’objets du réel qu’il nomme « Psycho-objets », à la forte portée émotionnelle et que l’on peut rapprocher du thème des vanités de la peinture classique, constitue une stratégie qui exprime et maintient à distance des préoccupations, des obsessions certes personnelles, mais néanmoins universelles.Carrelage + Nucléaire est un assemblage de carreaux de faïence et de bobines de ruban servant à délimiter les zones à risque nucléaire soigneusement empilées derrière une vitre. L’œuvre évoque évidemment les dangers inhérents à la technologie du nucléaire, mais elle se concentre aussi sur la couleur rouge fluorescente, que l’artiste nomme une « super-couleur », laquelle attire immédiatement le regard. Cette œuvre a été acquise en 2006 lors de la vente aux enchères publiques de la collection de l’artiste, organisée par Raynaud lui-même : « Les Raynaud de Raynaud ». Un geste « manifeste » qui eut un précédent dans sa carrière : en 1993, il fait démolir sa maison qu’il avait entièrement carrelée de céramique blanche et dont il mettra ensuite en scène les gravats. |
⇒Télécharger le cartel de l’œuvre : cartelA5-RaynaudCarrelageNucleaire1991-CollectionGeotec (PDF, 548 Ko)
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Titre de l’œuvre : Carrelage + Crochet
Date de l’œuvre : 1990 Technique : carreaux de faïence sur aluminium, crochets de boucherie en métal chromé Dimensions : 110,5 x 110,5 x 9,5 cm Collection Géotec, achat 2006 Localisation actuelle : |
Carrelage + Crochet est constitué de carreaux de faïence et de barre à dents en inox pour boucherie. Tout en convoquant l’idée de mort, à travers l’évocation des cadavres d’animaux, l’œuvre fait aussi référence à la peinture géométrique du XXème siècle, particulièrement aux compositions orthogonales de Piet Mondrian (1872-1944). Cette œuvre a été acquise en 2006 lors de la vente aux enchères publiques de la collection de l’artiste, organisée par Raynaud lui-même : « Les Raynaud de Raynaud ». Un geste « manifeste » qui eut un précédent dans sa carrière : en 1993, il fait démolir sa maison qu’il avait entièrement carrelée de céramique blanche et dont il mettra ensuite en scène les gravats. |
⇒Télécharger le cartel de l’œuvre : cartelA5-RaynaudCarrelageCrochet1990-CollectionGeotec (PDF, 540 Ko)
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